Suite à la lecture de ville, le territoire valentinois apparaît comme fragmenté. Les ruptures "verticales" que constituent successivement d'Ouest en Est le Rhône, l'autoroute, l'ancienne Nationale 7, la voie ferrée, etc. rend la ville de Valence difficile à lire en tant qu'entité . Le projet urbain propose de s'appuyer physiquement sur une de ces ruptures majeures, la voie ferrée, avec trois points d'intervention principaux, reliés par l'installation d'une trame verte. A échéance de 10 ans, la première action sur le centre ville permet une redensification du quartier de la gare et du quartier Chareton. L'enfouissement partiel de la voie ferrée permet la création d'une nouvelle esplanade et donc d'une nouvelle façade pour la gare, ainsi que l'installation d'une mixité fonctionnelle par la création de bureaux, commerces et logements. A échéance de 20 ans, les entrées nord et sud au niveau des zones industrielles sont requalifiées. La reconversion de deux anciens entrepôts en gares à hauteur du lycée agricole (nord) et du pôle économique (sud) accentue la notion d'entrée. La construction de logements dans la zone nord autour de la trame verte permet de retisser le un lien avec Bourg-lès-Valence et redonne une place aux modes de transports doux à cet endroit de la ville. La création d'un parc d'entreprises dans la zone sud à proximité de l'échangeur de l'autoroute, de la voie ferrée et du fleuve reconnecte l'activité économique et industrielle valentinoise à sa ville et la fait rayonner sur le reste du territoire.